PHOTOS DE TOURNAGE




Les premiers pas de notre enquête nous ont mené rue Vivienne, dans le 2em arrondissement de Paris. C'est ici, à deux pas de la Bourse, que se trouve les petites boutiques des numismates. 





Ils y gardent un trésor de pièces et de billets du monde entier et de toutes époques. Des Louis d'or aux Mark des années 20, en passant par les assignats ou les emprunts russes, ils achètent et vendent aux collectionneurs, aux découvreurs de magots et aux héritiers de bas de laine.

Nous avons eu le privilège de tenir dans nos mains le premier Franc, frappé pour libérer Jean le Bon, prisonnier des anglais en 1356. Il représente le roi des francs à cheval et pèse 3,87 gr d'or.
Du métal, de l'or, de l'argent, des papiers, tous ces signes monétaires racontent la même histoire. Celle d'un outil pour quantifier les échanges et les différer dans le temps. Ci-dessous des assignats de la révolution française, de la dette publique de l'époque qui finit par perdre toute sa valeur.




A l'automne 1923, l'Allemagne écrasée sous le poids de la dette de guerre, connaît une hyperinflation. Les prix s'envolent. 
Un repas dans une auberge coûte entre 10 et 20 milliards de Marks. Pour une pièce de théâtre, compter 300 à 400 millions !













Le Palais Brongniart, créé sous Napoléon 1er en 1807 pour abriter la Bourse de Paris. On y criait à la corbeille, les ordres d'achat et de vente. Aujourd'hui dématérialisées, les opérations se font à travers des flux informatiques et la Bourse s'est reconvertie pour accueillir des salons et des événements.